La Fraternelle d’Outreau, une famille depuis 90 ans

         La Fraternelle d’Outreau est l’association emblématique de la commune. De nombreux Outrelois sont passés par ce club.

Un club qui fête ses 90 ans cette année et dont l’histoire a commencé en… 1925. Charles Prunier, alors gymnaste au Réveil de Boulogne, décide de réunir quelques amis dans une grange de la rue du 

Havet afin de pratiquer la gymnastique. Ces sportifs disposent de peu de matériel mais s’entraînent dur.

Suite à la création, en 1926, du club de football, l’association sportive des Cheminots d’Outreau, et de l’Amicale Paul Bert en 1929, le groupe de gymnastes sollicite le maire de l’époque, Ernest Desclève, pour créer une association qui sera officiellement déclaré le 28 janvier 1931 avec la parution du Journal officiel sous le nom de la Fraternelle d’Outreau. Louis Leduc en est le premier président (1931-1943).

Après la Seconde guerre mondiale, le club présidé par Henri Blampain (1946-1968) diversifie ses activités : basket Ufolep, tir à la carabine et au pistolet, boxe (Ndlr : où un certain Charles Humez, futur champion d’Europe, fera ses premiers pas). Dans les années 70, la section danse fait son grand retour et une section volley-ball loisir verra le jour. 

C’est lors de cette décennie que la Fraternelle change de dimension : « Nous nous entraînions à la salle Jean-Jaurès, qui n’était plus vraiment adaptée aux besoins de l’association, raconte Roger Clochepin. La construction du collège Albert-Camus a amené avec elle la construction d’une nouvelle salle de sport polyvalente, dotée d’un matériel de gymnastique important qui va permettre au club de se développer et d’accueillir beaucoup plus d’adhérents ».

Ce nouvel équipement et l’affiliation, en 1980, à la Fédération française de gymnastique vont donner un nouvel élan à la Fraternelle. Le club envoie de plus en plus de gymnastes aux championnats de France. En 2014, la rénovation de la salle du stade municipal, dont une partie porte le nom de Gymnase Roger-Clochepin, est une nouvelle étape.

Disposant de matériel en provenance des Jeux Olympiques de Londres 2012, la Fraternelle peut désormais accueillir des compétitions officielles et davantage de public.

Plus qu’un club, « une famille ». La Fraternelle d’Outreau est l’association emblématique de la commune. « Beaucoup d’Outrelois sont passés par ce club », fait remarquer le maire, Sébastien Chochois, lui-même ancien gymnaste du club « pas très doué », confie-t-il.

Un club qui fête ses 90 ans cette année et dont l’histoire a commencé en… 1925. Charles Prunier, alors gymnaste au Réveil de Boulogne, décide de réunir quelques amis dans une grange de la rue du Havet afin de pratiquer la gymnastique. Ces sportifs disposent de peu de matériel mais s’entraînent dur. Petit à petit, le groupe s’agrandit et les gymnastes déménagent vers une ancienne usine à savon située rue Manière (aujourd’hui rue Karl-Marx).

Pour donner suite à la création, en 1926, du club de football, l’association sportive des Cheminots d’Outreau, et de l’Amicale Paul Bert en 1929, le groupe de gymnastes sollicite le maire de l’époque, Ernest Desclève, pour créer une association qui sera officiellement déclaré le 28 janvier 1931 avec la parution du Journal officiel sous le nom de la Fraternelle d’Outreau. Louis Leduc en est le premier président (1931-1943).

Après la Seconde guerre mondiale, le club présidé par Henri Blampain (1946-1968) diversifie ses activités : basket Ufolep, tir à la carabine et au pistolet, boxe (Ndlr : où un certain Charles Humez, futur champion d’Europe, fera ses premiers pas). Dans les années 70, la section danse fait son grand retour et une section volley-ball loisir verra le jour. 

C’est lors de cette décennie que la Fraternelle change de dimension : « Nous nous entraînions à la salle Jean-Jaurès, qui n’était plus vraiment adaptée aux besoins de l’association, raconte Roger Clochepin. La construction du collège Albert-Camus a amené avec elle la construction d’une nouvelle salle de sport polyvalente, dotée d’un matériel de gymnastique important qui va permettre au club de se développer et d’accueillir beaucoup plus d’adhérents ».

Ce nouvel équipement et l’affiliation, en 1980, à la Fédération française de gymnastique vont donner un nouvel élan à la Fraternelle. Le club envoie de plus en plus de gymnastes aux championnats de France. En 2014, la rénovation de la salle du stade municipal, dont une partie porte le nom de Gymnase Roger-Clochepin, est une nouvelle étape. Disposant de matériel en provenance des Jeux Olympiques de Londres 2012, la Fraternelle peut désormais accueillir des compétitions officielles et davantage de public.

Malgré la crise sanitaire, ils sont encore plus de 600 licenciés inscrits depuis la rentrée de septembre dans les trois sections du club : la gymnastique, la danse et le volley-loisir : « Nous accueillons chaque semaine près de 80 personnes en situation de handicap venant de deux instituts médico-éducatifs du coin », informe Roger Clochepin, cinquième président de l’histoire de la Fraternelle d’Outreau, saluant au passage son prédécesseur, et ami, Daniel Bolard qui, durant sa mandature (1997 à 2018, année de son décès), a beaucoup œuvré pour accueillir les personnes en situation de handicap en mettant en place plusieurs sections sportives.

« Accueillir » à la Fraternelle d’Outreau c’est une tradition qui perdure depuis bien avant 1931. Charles Prunier le fondateur du club, avait commencé par réunir un groupe d’amis pour « pratiquer le sport » dans lequel il a, très vite souhaité la bienvenue à tous ceux qui se sont joints à eux.

Depuis cinq présidents se sont succédé, Messieurs Louis Leduc, Henri Blampain, Roger Clochepin (père), Daniel Bolard et Roger Clochepin (fils) avec cette même volonté de rassembler et d’accueillir le plus grand nombre. Nombreuses sont les camaraderies et les amitiés qui naquirent à Outreau grâce et par le sport.

Daniel Bolard avait la charge du club depuis 1997, avec la responsabilité d’honorer les « anciens » qui l’ont précédé. Il se doit de faire exister le club, de toujours le hisser plus haut pour le faire évoluer. Ce n’est pas toujours facile au quotidien car les charges, les contraintes sont pesantes et contraignantes. Suite à son décès, après plus de vingt ans à la tête du club, M. Roger Clochepin lui a succédé en suivant la même philosophie et avec l’aide de son comité. Depuis peu, c’est Angeline Lerouge qui est à la tête de ce club.